Avec une consommation d’eau moyenne d’environ 12 000 litres d’eau d’irrigation pour produire 1 kg de coton, la matière phare du textile s’incline progressivement face aux matières premières naturelles et locales, telles que le lin ou le chanvre qui ne nécessitent pas de système d’irrigation.
Afin de réduire leur empreinte environnementale, notamment hydrique, les entreprises tentent de réduire l’utilisation du coton au profit de matières naturelles plus locales, biosourcées ou recyclées, et privilégient les circuits courts, moins gourmands en carbone. Produit quasi exclusivement en Union Européenne, et majoritairement en France où sa culture représente 15 000 hectares par an (75% de la production mondiale provient de la région Normandie), le lin textile est un savoir-faire acquis par une filière française d’excellence, du producteur au teilleur, sans équivalent au niveau mondial. La coopérative Terre de Lin, spécialisée dans la culture et la transformation du lin textile, est l’un des fleurons de cette industrie. Basée en Haute-Normandie, la coopérative regroupe 600 agriculteurs adhérents et 220 salariés partageant la même passion du lin, dans le respect des hommes et de l’environnement.