Alors que l’heure de la rentrée a sonné, de nouveaux horizons sont en train de s’ouvrir. La RSE, plus que jamais au cœur des enjeux de notre société fait partie des solutions post-Covid. Toujours plus responsables, les entreprises doivent devenir régénératrices, du vivant et des écosystèmes qui l’entourent. Tel est le défi pour la RSE en cette rentrée 2021-22 !
Cette nouvelle rentrée des classes s’ouvre sur des perspectives encourageantes : le taux d’incidence et le nombre d’hospitalisations de malades du coronavirus décroissent à mesure que la couverture vaccinale s’étend, la vie semble reprendre son cours, avec ses entreprises, ses écoles, son économie qui redémarrent presque « comme avant ». Ne restent que le masque, les mesures de distanciation et le fameux pass sanitaire pour nous rappeler que l’épidémie est encore là.
De ces 15 mois difficiles, il en ressort de la fatigue, bien-sûr, parfois de la déprime, et de nombreuses incertitudes. Mais cette épreuve a aussi été un moment charnière pour les changements de vie, les ruptures et les réflexions sur le sens de son action. De la crise est nés de grands projets, ambitieux, porteurs de sens, aujourd’hui prêts à être déployés dans une société qui a changé. Plus volontariste, plus réaliste aussi. Consciente que derrière les mots, les actes sont nécessaires.
Après plus d’un an de mise en sommeil des plans d’actions, de gel des investissements, voire de coupes budgétaires, ce troisième trimestre 2021 devrait clore un chapitre inédit dans l’histoire du monde et annoncer une année 2022 résolument tournée vers le futur. Un exemple, le congrès mondial de la nature qui se tiendra à Marseille à partir du 3 septembre prochain, accueillera durant 8 jours plus d'un millier de participants- chefs d’État, ONG et citoyens de 160 pays- qui viendront poser un nouveau cadre mondial pour la biodiversité et la conservation de la nature.
Cet événement organisé par l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) balayera des thématiques aussi essentielles que la sauvegarde et la restauration des espèces marines et terrestres, l’adaptation face aux dérèglements climatiques, la conservation de l’eau douce ou l’optimisation des système économiques et financier pour la durabilité. Ce congrès débouchera sur 128 recommandations mondiales concrètes qui contribueront à définir les prochains objectifs pour la protection de la biodiversité à l'horizon 2030. Il impulsera la dynamique en amont de la Convention sur le Biodiversité des Nations-Unies (CBD) et de la conférence sur le climat de Glasglow, prévus pour octobre et novembre 2021.
À Madagascar, hotspot mondial de la biodiversité, un programme pluriannuel de sauvegarde des écosystèmes est porté par le groupe CEPOVETT et des partenaires locaux, à proximité de son site de production EPSILON/ CEPOVETT. Abritant plus de 250 000 espèces dont 70 % sont endémiques, l’île concentre 294 espèces d’oiseaux et 247 espèces d’amphibiens. Ses gigantesques baobabs (dont 7 espèces se trouvent sur l’île), ses primates exceptionnels - comme les lémuriens - ou son patrimoine culturel font de Madagascar un territoire de biodiversité riche et unique, où s’épanouissent une faune et une flore extraordinaire depuis des millénaires. Ses forêts tropicales humides (à l’Est du pays) et sèches (au Sud et à l’Ouest) abritent des écosystèmes exceptionnels malheureusement soumis à des années de déforestation ont fragilisé son biotope.
Autant de raison pour préserver ces espaces et s’engager dans un programme de reforestation. La protection de la biodiversité joue un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique. Les écosystèmes sont d’importants puits de carbone et permettent au vivant de s’adapter aux impacts du changement climatique Outre la sauvegarde du vivant et des écosystèmes en place, l’enjeu de la démarche est d'apporter des outils de contrôle et de monitoring destinés à évaluer, dans le temps, les chantiers menés pour réimplanter les habitats, régénérer la forêt primaire et mesurer les impacts socio-économiques sur les populations locales (amélioration de leurs conditions de vie, attrait touristique, création d’emplois…).
À travers ces initiatives, s’exprime la volonté d’agir maintenant pour la protection de la planète, du vivant et de la biodiversité, dont l’homme fait partie. La pandémie a, en effet, mis en exergue la nécessité absolue de mieux respecter les équilibres et les interdépendances entre le vivant, les espèces entre elles et les territoires (l’exploitation des ressources, notamment).
Si 2021 a été une année remplie d’incertitudes, l’année 2022 portera les espoirs d’un renouveau de toutes les générations désireuses de reconstruire un monde plus durable, plus juste et désirable. La question de la RSE ne se pose plus, elle se pratique pas à pas. Les entreprises responsables ont dépassé le stade du diagnostic pour actionner dès aujourd’hui les leviers d’évolution et de transformation de leur business model pour devenir, demain, des entreprises régénératrices.